samedi 2 janvier 2016

mots clefs n 38

tout va très bien 
et puis quelque chose se passe
...de la sauce
...du gras 
...de la glace
la paix n'est qu'une crise passagère
genre salope qui montre ses seins à tout le monde
c'est quoi ce plaisir
c'est quoi ce tropisme
on continue à se poser des questions
passqu'il faut bien
excitation & pulsion de mort
les mots ne disent pas tout
merci Google

2 commentaires:

  1. MOTS CLEFS n 39


    Je suis un faux cul
    Une grosse merde si tu veux en grand
    Je l’ai écrit un jour dans mon cerveau
    Je suis un écrivain raté
    Pourtant mon père me dit de continuer
    Alors je continue
    Pour faire plaisir au mouche
    Ultra sécurité
    Derrière les vitres en feu
    Ah oui putain comme c’est bon
    De voir les autres souffrir un peu
    Surtout quand sa propre vie est merdique
    Car tout est contagieux
    Le sexe la poésie
    Toutes ces journées à ne rien foutre
    Car je suis un artiste moi monsieur
    Je ferme les yeux sur mon passé
    Pour mieux comprendre ma destiné
    Les beaux dessins comme les tatouages
    Sont les peintures qu’on a rêvé
    L’art conceptuel est une idée
    Qu’il faut propager comme le sida
    Pour sauver le monde
    Même si je sais que l’art ne sert à rien
    C’est programmé
    Calogero
    Les fils de
    Toute cette merde qu’on nous vend
    Toute la journée dans les médias sécurisés
    Acteurs
    Actrices de cinéma
    Allez-vous faire foutre
    Mais dans quel monde on est tombé
    Tiens ce soir j’aimerai chier sur la tête
    De mathieu chédid et thomas dutronc
    Sans oublier charlotte lou joseph astrid
    La belle Izia qui nous montre ses seins pour réussir dans la chanson
    Et autre trou du cul
    Je m’offre une parenthèse
    Un sas
    Un gout amer
    Où êtes-vous
    L’homme et la femme
    Dans ce monde décadent
    Où la poésie n’a plus sa place dans rien
    N’importe où
    Tiens parlons-en de la poésie
    Chiffrée
    De plus en plus malade dans mon sang
    Je n’en peux plus
    Oui c’est comme ça que je chie
    Depuis que je suis né
    La tête en bas pour lécher le cul
    De celle qui sauvera ma vie
    Car j’ai tellement peur de vivre
    Oui j’ai une adresse personnelle
    Et quelques projets de grande envergure
    Quand je pisse
    Je suis assis comme une femme
    Et quand je chie
    J’ai l’impression d’écrire de la poésie
    Sur les murs étoilés des putains
    Qui sont en train de sauver ma vie
    J’aime leur rire et leur façon
    De faire et de défaire la peau
    Elles sont pour moi les derniers fauves vivants
    De notre galaxie
    Où le sexe est un outil de propagande
    Pour séparer l’acte de la pensée
    Car nous sommes tous des enculés
    Infidèles hypocrites et puants
    C’est l’odeur dans les chiottes qui me fait dire ça
    L’homme pue tellement quand on y pense
    Et moi je suis perdu dis-moi
    Est-ce bien ma sœur morte
    Là-bas
    Belle comme un papillon épinglé
    Dans le moteur de toutes mes obsessions
    J’avance pas
    J’avance à reculons
    Baiser
    C’est ça
    Baisons
    N’importe qui
    Tiens comme cette belle inconnue qui passe dans les rayons
    Avec son mec chauve et ses belles chaussures
    Vous ne pouvez pas imaginer un seul instant la misère sexuelle
    Qu’il y a en ce moment chez les hommes
    Tous ces petits mecs mariés qui vont se faire sucer la queue
    Dans les instituts de beauté qui ont pignon sur rue
    Non vous n’imaginez pas un seul instant
    La misère sexuelle des hommes en ce moment
    C’est le chaos permanent
    Sur le choix qu’il faut prendre
    Sur sa sexualité
    On n’y arrive plus
    Des hommes en soutien-gorge pour exciter des hétéros
    En caméra
    Des hétéros qui se branlent devant des hétéros
    Pignon sur rue
    Délivre ouvert comme un forage
    Pour effacer mon nom ma langue
    Et toutes mes obsessions
    Que je ne contrôle plus
    Il existe des nouvelles drogues de synthèses
    Qui vont bientôt remplacer l’homme et la femme pour avoir du plaisir
    J’attends ce moment là avec impatience pour redonner goût à ma vie
    Non la mort ne me fait plus peur
    L’aurais-je pensé un jour
    J’ai tout oublié
    Non la mort peut-être le médicament ultime et social
    Pour oublier le sens du combat
    Michel Houellebecq avait raison
    L’homme passé 50 ans ne pense plus qu’à une seule chose
    Se faire sucer la bite par des jeunes filles.

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