vendredi 26 décembre 2014

mots clefs n° 35

maman papa
pipi caca
tout le monde subit
le philosophe
le pharmacien
moi aussi j'aime la haine
les bonnes résolutions
qui deviennent de mauvaises habitudes
l'âge d'or c'est bien fini
le fromage
y en a jamais trop
voilà c'est tout
je suis à moitié soûl
et la peine me poursuit dans le métro


mardi 23 décembre 2014

les frites de la vérité pure


quand il s'agit d'éthique et de morale
les règlements deviennent de suite confus
et il se peut qu'ils le restent
à l'approche des fêtes de fin d'année
au Flunch 
tout fait toc
sauf les trois copines
qui gloussent dans un coin
en comparant leurs achats respectifs de dessous
elles ont quoi 
20 piges
et portent toutes le hijab
moi en tant que poète de cafétéria
qui se consacre parfois 
aux frites de la vérité pure que contiennent les blasphèmes 
moi je kiffe grave
tiens
y a le père Noël qui sort des chiottes

vendredi 19 décembre 2014

rituel en attendant que la lumière me retrouve

moi aussi j'ai été un bouffon alcoolique
mais cette fois-ci
je ne m'automutilerai pas
ivre-mort sous la pluie 
un doigt dans la plaie
à faire de la peinture avec mon sang
dans un champ vierge de tout décor
au pire
pour me venger 
j'essuierai mon sexe sur la joue de ta soeur
pas besoin non plus de péter des trucs avec les délinquants pendant les manifestations
la violence de l'état envers les plus démunis
je connais
l'industrie qui nous prend pour ses peluches 
je connais
quand j'ai trop mal je prends ça
du recul du bon matos
rituel en attendant que la lumière me retrouve
nuage de douceur 
entre l'os de mon crâne et celui de mon derche
c'est bizarre 
c'est bizarre mais ça me plait
y a un truc de bien sinon au cinoche ?

jeudi 18 décembre 2014


Lidia B :" J'ai plagié Heptanes Fraxion ."

... ça fait juste comme un petit coup de poignard mal aiguisé dans le cœur ... Je n’ai plus peur d'écrire des conneries lues et évaluées par les cinq cents plus gros cons de la république… deux fautes...en plus j’ai presque tout compris…je bande plus fort... même que j'hésite à mettre des jeans… dire les choses simplement…l’herbe de Didier elle fait chialer aussi…pour la chaleur de ton sexe...la douceur de tes lèvres… un effet de non-souffle... je ne suis qu’une femme…la taciturne... la désaxée… nous sommes une éclipse... je ne suis qu’un homme… dimanche...j'ai failli me bourrer la gueule...alors j'ai arrêté de boire... j'ai écrit ensuite... des mots... des milliers de mots... je viendrai avec tous mes poils...cette maison devient chez moi...j’ai retrouvé le coussin... J’attendrai ...ma plus belle déchirure...

mardi 9 décembre 2014

et puis y a cette voix sur la route

ils me disent de pas bouger
comme dans une mauvaise série télévisée
les ordres viennent d'en haut
horreur et tendresse
j'attends pas je quitte les locaux
leurs mythes
leurs modèles
leurs logos 
ça marche pas trop avec moi
et tisser des liens avec les matons
j'ai jamais trop su
mais tout va bien
vademecum à la nique-ta-mère 
savantes combinaisons de la chaleur sur la pierre
bière à la main
au sortir d'un corridor boisé
je vise la lumière du nord
la meilleure pour valoriser ce genre d'histoire
et puis y a cette voix sur la route
normalement on va bien rigoler

...le numéro 100...c'est moi...

 


vendredi 5 décembre 2014

et la nuit ça te réveille parfois les rêves

tu verras Raphaël
tu verras Helena
tu verras
ils ont tout refait
le carrelage 
la veranda
corrélation et subtilité des réglages
après les arènes  
tu longes le tramway
jusqu'à l'hippodrome
et là tu traces
lycée
écluse
patinoire
c'est pas l'état qui gère ici
la mélancolie légère
la douce poésie
c'est l'état de grâce
le vent dans son domaine
il fait froid pour un mois de juin non ?
mais enfin papa on est en janvier
et maman s'énerve contre papy
faut pas tout abandonner
pas tout d'un coup
mais c'est rude
y a des limites
des yeux d'animaux
qui brillent sur la rive opposée
et la nuit ça te réveille parfois les rêves